Comprendre les aspirations profondes des collaborateurs pour améliorer la qualité de vie au travail et la performance de l’entreprise
« Nous ne sommes pas des machines pensantes qui ressentent, mais des machines émotionnelles qui pensent. » – Dr Antonio Damasio médecin, professeur de neurologie, neurosciences et psychologie.
Une entreprise n’est solide que par son capital humain, facteur de performance et de créativité. La motivation et la prise en compte des émotions et des aspirations des collaborateurs sont des éléments essentiels à la réussite des entreprises. Pourtant, la tâche n’est pas évidente ! Car ces aspirations ne pas toujours identifiables par les enquêtes internes ni par les échanges managers–managés. Les organisations et le management se trouvent dans l’obligation de s’ouvrir à d’autres apports. La neuroscience et le « neuromanagement » en sont un.
Par définition, la neuroscience traite de l’anatomie, de la physiologie, de la biochimie ou de la biologie moléculaire des nerfs et des tissus nerveux et surtout de leurs impacts avec le comportement et l’apprentissage. Le neuromanagement utilise en particulier les neurosciences cognitives pour analyser les problèmes économiques, de comportement ou de gestion. Il se concentre sur l’exploration des activités du cerveau humain et des processus mentaux lorsque les individus sont confrontés à des difficultés, des choix, des situations complexes. Le neuromanagement aide donc les organisations – les collaborateurs, les managers et l’encadrement – à comprendre et gérer la manière dont leurs émotions leurs comportements, les comportements de ceux qui les entourent, influencent leur activité, la performance et la réussite individuelle et celle de l’organisation.
Le neuromanagement explore toutes les notions fondamentales du travail et cherche à comprendre les aspirations profondes : l’engagement, la motivation, la prise de décision, la créativité, l’autonomie, la coopération, la confiance, l’altruisme, l’empathie, etc.
Pour les collaborateurs, il s’agit de mieux comprendre leurs émotions, leurs ressentis dans un contexte spécifiquement relié à l’organisation et leurs objectifs professionnels, à l’aide des pratiques comme le coaching, le team building, les formations sur la gestion de stress, la gestion des émotions, etc. Grâce à cette démarche, ils sont plus motivés, créatifs, engagés, alignés. Cette aptitude à la conscience de soi, à la collaboration et à la connexion sont aussi un atout pour l’employabilité future des collaborateurs dans un contexte de progrès technologique où les employeurs accordent une plus grande valeur aux compétences soft. En effet, l’intelligence artificielle ne peut pas encore reproduire l’intelligence émotionnelle !
Pour les managers et cadres dirigeants, cette approche permet de mieux comprendre ce qui se passe dans leur équipe, décrypter les comportements, analyser les résistances au changement, mieux gérer le stress des collaborateurs, stimuler leur motivation… et par là trouver de nouvelles solutions plus adaptées et chercher à s’améliorer. Ils deviennent plus habiles au mentorat, au coaching et au développement des talents.
L’application des neurosciences crée aussi de meilleures relations entre leaders, employés, pairs et équipes et conduit à une meilleure collaboration, à la génération d’idées et à la mise en œuvre d’initiatives.
Cette vision nouvelle sert deux ambitions intrinsèquement liées : être individuellement plus épanoui et accompli et être collectivement plus unis et performants au niveau de l’organisation. Des éléments-clés dans la réussite des organisations comme en témoigne Fabien Siguier, Executive VP Human Resources and Transformation chez Adisseo.
« Nous avons contacté Erwan Devèze, [spécialiste en neurosciences et en neuromanagement], dès le début de la crise sanitaire, à un moment d’incertitude et de doute, puis à chaque étape charnière, de l’adaptation à un nouveau mode de travail distant, à l’extension dans la durée de cette menace invisible. A chaque conférence et intervention, j’ai pu apprécier le temps pris en amont pour personnaliser et adapter son intervention au contexte, au métier, aux différences culturelles mais aussi à l’état mental des hommes et des femmes dans l’organisation. Ses propos et partages ont toujours été généreux et impactant car parlant aux individus, expliquant et rationalisant un ressenti qu’ils n’étaient pas en mesure de comprendre avant et leur donnant des clés simples et opérationnelles à mettre en œuvre au quotidien ».