Chez RTE, s’occuper des primo-managers… en premier !
Les managers qui vivent leur première expérience de management (jeunes ou moins jeunes) sont le plus souvent positionnés sur du management de proximité. En première ligne d’un collectif de 10, 20 ou 30 salariés et directement challengés sur la performance, ils expriment fréquemment la sensation de vivre un tsunami à leur arrivée dans le poste. Or, c’est sur eux que repose la responsabilité d’embarquer leur collectif vers un objectif commun, de donner le sens, de conduire les transformations, d’organiser le travail et de soutenir leurs collaborateurs dans leurs activités et leur développement. Au travers de leurs actions et de leurs postures, ils ont un impact immédiat et important sur leurs équipes et sur la performance de l’entreprise. Ce sont donc des collaborateurs clefs qu’il est nécessaire d’accompagner en priorité ! C’est ce que mettent en place de plus en plus de grandes entreprises : en plus des programmes de leadership visant à former les cadres supérieurs ou les dirigeants, elles engagent de vastes programmes pour accompagner les nouveaux managers dans leurs premiers pas.
C’est le virage qu’a opéré RTE à l’aune de sa grande transformation : former tous ses primo-managers au travers d’un programme de formation digitale (24 modules de 20 minutes sur les principales situations managériales rencontrées au quotidien) et présentielle (9 jours répartis sur 5 mois). Bien loin de fournir des boîtes à outils souvent plaquées dans certaines situations de façon inadaptée, ce programme vise, en tout premier lieu, à permettre au manager de mieux se connaître, de mieux comprendre ses modes de fonctionnement et de communication (à l’aide d’approche en 360°), afin, ensuite, de mieux interagir avec ses collaborateurs, en s’adaptant à eux. Savoir dire les choses, réussir à sortir par le haut de situations conflictuelles, stimuler, engager et accompagner les changements, considérer et reconnaître les efforts et le travail fourni, autant de compétences managériales essentielles à développer et qui s’apprennent ! Même dotés de certaines prédispositions comportementales, les primo-managers doivent être épaulés dès le début ; au risque pour les organisations de les mettre en difficulté ainsi que les collaborateurs, et, in fine, d’entamer la performance globale de l’entreprise. Et encore plus à l’heure où la fonction managériale ne fait plus rêver : selon une étude menée par Indeed, 20% des cadres ne veulent plus gérer d’équipe. C’est donc de la responsabilité de l’entreprise (les dirigeants et la DRH) d’équiper en priorité ceux qui, les premiers, entrainent et développent les collaborateurs de l’entreprise.